-- Eden Fox --

Admin Messages : 124 Age : 34 Péché : Orgueil

I - IDENTIFICATION

- NOM : Fox
- Prénom : Eden
- Age : 20 ans
- Date de naissance : 22 août 1989
- Statut : Invitée
- Pêché prédominant : Orgueil

II - QUI ETES VOUS ?

- Physique:
Des yeux bleus glacier. C’est ça que nous remarquons en premier quand nous croisons Eden. Ses pupilles sont splendides, profondes, vous donnant l’impression de vous noyez dans son regard perçant, d’où vous n’arriverez à sortir, pris dans un courant qu’elle seule contrôle. Ses limbes océaniques sont surplombées par des sourcils fins, les soulignant avec perfection. Elle se maquille systématiquement avec du noir, renforçant ainsi leur effet ravageur.
C’est une beauté angélique, des cheveux bruns encadrant un visage diaphane, des traits fins et une bouche pulpeuse. Zéro défaut. Bien qu’elle ne sourit qu’à de rare exception, son visage reste d’une pureté exquise. Elle est envoûtante bien qu’une aura étrange se dégage d’elle comme un parfum enchanteur. Peut être est-ce celui de l’arrogance, ou du charme… Seul saura celui qui essai de la connaître.
Pour des donnés plus générales, Eden n’est pas bien grande, elle ne dépasse pas le mètre soixante pour 48kg. Taille de guêpe pour mensurations forts raisonnables, elle attire les regards c’est indéniable, et elle en est fière. Sachant que son physique est fort apprécié par la gente masculine elle en jouera par des vêtements la mettant en valeur. Elle a un look assez marginal, sans pour autant passer dans l’extrême et le ridicule. Oui, elle fait tout pour qu’on la remarque, parce qu’elle le vaut bien.

- Caractère :
« Tout péché commence avec l’orgueil. » (Eccli. 10, 5)
La nature a été, avec cette demoiselle, fort généreuse, lui ayant fournis un intellect dont peu de gens peuvent se vanter. Et elle, elle le fait avec une classe qui est au-delà de l’arrogance même. Cette fille n’est pas comme les autres, et, à son goût, effleure la perfection de quelques battements d’ailes. Cela, grâce à un QI proche de 200, qui fait d’elle une vraie petite garce manipulatrice. Pas d’état d’âme, pas de pitié pour les gens qui ne sont pas suffisamment bien pour elle, elle les raille de sa liste de connaissance ou jouera la carte de l’hypocrisie si ça lui sert à quelque chose.
Mais ce n’est pas tout, son orgueil la pousse à être d’une possessivité affligeante. Qui préférerait une autre à elle? Personne, évidement, pas de coup bas si elle n’est pas au courant, pas de tromperie, pas de regard ambiguë ou elle fera de votre vie un enfer terrestre. Maligne, c’est certain, mauvaise comme la peste, ça l’est encore plus. Et cette possessivité la met dans des excès de colère tel qu’elle en serait capable de tuer, sans état d’âme, sans culpabiliser. Seul elle à le droit de charmer, seul elle est la préféré et surtout de ces messieurs. Parce que la dame peut se faire délicate et drôle quand l’occasion se présente, raffiné et pleine de finesse, charmeuse et sensuelle.
Aussi ce qu’elle est la rend très nombriliste. Comme une enfant gâtée elle se regardera d’abord à elle avant de s’occuper d’autrui. Et ce n’est pas des fautes d’inattentions que l’on pourrait lui pardonner à cause d’un passé triste et piteux. Non, elle s’aime, c’est indéniable. Quand elle se regarde dans un miroir sa propre beauté lui saute aux yeux, et bien que l’on peut dire qu’elle est réaliste, elle en arriverait au stade de Narcisse qui se laisserait mourir si elle n’avait plus l’occasion de croiser son reflet.
Elle est sa meilleure amie, elle est parfaite, elle est au dessus de tous, elle est plus intelligente, plus belle, plus maligne, plus svelte, plus tout et n’importe quoi. Elle n’accepte pas les critiques, et même les constructives, de toute façon c’est la seule à pouvoir les donner, elle aime être regarder et détestera la moindre personne qu’elle trouvera jolie. Elle ne supporte pas la concurrence, n’est pas fair-play et n’acceptera pas qu’une autre attire plus l’attention qu’elle. De toute évidence tout doit tourner autour de sa personne, la terre, les regards et les garçons et les filles doivent l’envier autant que lui lécher les pieds.
Oui, qui ne voudrait pas avoir son assurance et son physique entre Amy Lee et Jessica Stam?

- Informations supplémentaires : Voix prometteuse, joueuse de guitare, basse, violon et piano, elle pousse son orgueil jusqu’à vouloir tout maîtriser comme personne, ne se lassant jamais de vanter ses propres mérites. Aussi elle parle le français, l’espagnol, l’allemand, l’italien, le japonais, arrive à comprendre l’hébreux, le chinois et le roumain.

III - MAIS ... AU FAIT ...

- Personnalité sur l’avatar : Lara Jade
- Ce qui a pousser votre inscription: Je suis l’un des Admin. \o/
- Avez- vous des critiques à faire ? Aucune Razz

Admin Messages : 124 Age : 34 Péché : Orgueil

- Histoire ( 20 lignes minimums):
~ Savez-vous pourquoi vous êtes ici?

~ Non.

Réponse courte et concise. Regardez moi ce sale misérable tourner les pages de mon histoire. Bien sur que je sais pourquoi je suis ici, assise devant cette tête de con qui me regarde de manière lubrique. C’est la faute à mon père, il pense que j’ai un problème, des troubles du comportement. Il me trouve agressive, et hautaine. Quelle jeune fille ne l’est pas avec des personnes aussi infectes que ce mec. Mon paternel, plutôt me faire vomir que de lui sauter dans les bras, je n’ai de lui que les yeux, le reste je me le suis construit seule. Sans aide, je n’ai pas son intelligence minable, et encore moins celle de ma mère.
Je les déteste.
C’est plus que viscéral.
Si je pouvais, je serais capable de les tuer.
Sans pitié.
Juste parce qu’ils ne sont pas assez bien pour m’avoir comme fille.

~ C’est vos parents qui ont recommandé ce rendez-vous. Ils vous trouvent… Agressive.

Sans blague. Je me redresse sur mon siège, glissant mon regard dans celui de mon voisin, un instant troublé, mais il reprend vite du poil de la bête. Ni vue, ni connue. Il doit avoir 20ans de plus que moi, il s’interdit de baver sur mon physique de rêve, mais je sais qu’il en meurt d’envie. Tu vois, chéri, je peux lire dans tes pupilles comme tu ne peux pas lire dans les miennes.

Je ne vis qu’avec mon père, et ses impressions à mon égard m’hérisse le poil. Je ne vais pas dire ouvertement à ce psy que je suis au courant du pourquoi du comment et laisser passer sur mes lèvres un sourire insistant et gêné. Parce que je sais pertinemment qu’il a voulu que je vienne ici pour la bonne et simple raison que nous n’arrivons plus à avoir un semblant de conversation. Quant je l’ignore, il s’énerve, quant je lui parle, on s’engueule. Notre relation est désespérante. Lui aimerait que j’arrête de le menacer les pupilles imbibées de rage à chaque fois qu’il ose m’adresser la parole. Moi j’aimerais seulement qu’il me donne suffisamment d’argent pour que je puisse prendre mon indépendance tout en restant à l’université.

~ Je pensais que vous n’auriez pas accepté, peu de jeunes filles serez venue après avoir reçu ce genre de reproche.

~ J’affronte le mensonge, j’aime rétablir la vérité là où c’est nécessaire.

Ma voix posée le fait sourire, hocher la tête.
Machinalement il joue avec son stylo et prend une page entièrement blanche pour y dessiner des courbes brouillonnes: Eden Fox.

~ Pourquoi vos parents mentiraient?

~ La jalousie, je me penche doucement sur son bureau pour voir le nom sur la plaque qui y trône, Monsieur Cushing.

Il semble gêné, tapote se qu’il a entre les mains sur sa feuille, plus rapidement, dans un claquement régulier et énervant. Puis il s’avance sur son fauteuil dans un bruissement doux. Quand a moi, je reste stoïque, inaccessible comme toujours, comme l’illusion de la perfection féminine lui sautant aux yeux.

~ Et pourquoi seraient-ils jaloux? Au contraire, ils devraient être fier.

~ C‘est long à expliquer.

~ Je vous en prie, vous avez une heure devant vous Mademoiselle Fox.

Une heure. S’il pense en plus que je vais rester ici durant tout ce temps, il se met le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Qu’importe si mes parents ont payé ils en ont les moyens. Nous ne roulons pas sur l’or mais nous avons de quoi assurer paisiblement notre avenir. Mon père gére une entreprise, il part beaucoup en voyage d'affaire, ce qui m’arrange pour notre cohabitation. Ma mère est dentiste. Métier plutôt basique mais comme elle est à son compte le chèque à la fin du mois est assez agréable.

~ Mon enfance a peu d’importance, mais mes parents n’ont jamais été très proche. Vous savez, ils n’ont pas vécu ensemble avant mon arrivé, ils trouvaient ça beaucoup plus simple de se voir quand ils voulaient puis de rentrer seul dans leur petit appartement. Ils n’avaient pas les disputes de couple, celles qui vous tue, vous déchire le cœur, vous font pleurer dans votre oreiller, le soir, quand votre mari ou votre femme dort. Alors ils m’étouffent, me surprotégent, m’empêchent de sortir et râlent quand je leur pose la question. Ma vie chez l’un, mes vacances chez l’autre. Je ne sais pas, trop de changement dans ma petit routine, ça me met sur les nerfs mais je ne pensais pas qu’ils iraient jusqu’à me faire venir ici. Enfin tout ça pour dire que je réussi extrêment bien, et qu'ils n'ont jamais eu cette chance... Ils ont un travail honorable mais ils pensent que je ne me sers pas assez de ma tête.

Comme ils viennent aussi de famille divorsé, ils doivent se dire que je ne vois pas la chance que j'ai d'avoir des parents qui m'aiment et qui me protége malgré ça... Ils sont jaloux de ce qu'ils n'ont jamais pu avoir, me l'envie et me le font presque regretter. Bien que ça n'est pas de leur plein gré!

Il gratte quelque chose sur sa feuille. Je le vois vaguement mais ne peux le lire.
Je suis une bonne actrice, toujours dans la classe et dans la prise sur soi, je suis quasi certaine qu’il n’a pas capté l’énorme mensonge qui vient de s’écraser dans ses tympans distrait. Mes parents ont vécu en couple durant trois longues années. C’est quand j’eu deux ans qu’ils se séparèrent et à vrai dire j’en ai qu’un vague souvenir. Peut être est-ce atroce de se dire ça mais je n’ai jamais aimé mes parents. Je les déteste, et ça depuis que je suis gamine. Impossible de savoir d’où cette haine me vient.

~ Ils n'ont jamais vécu en couple?

~ Non jamais, je suis un accident.

Le silence s’abat alors qu’il lève un sourcil circonspect. Si tu savais à quoi tu ressembles quand tu fais mine de réfléchir mon vieux, tu le ferais pas aussi visiblement.

~ Ils ne savent pas que je suis au courant, bien sûr… Mais je suis tombée sur des lettres qu’ils se sont envoyés, et elles sont assez explicites.

Mon mensonge s’agrandis au fil des minutes qui s’écoulent. Il est à fond, et je m’ennuie.

~ Oh… Et il y a des tensions au point de venir voir un psychologue?

Un long soupir passe mes lèvres.

~ Il faut le croire, disons que mes parents dramatisent. C’est eux qui auraient du venir ici, dis-je dans un rire cristallin.

Il gratte un truc sur sa page, encore. Cette fois j’essaie de voir, mais il tire la feuille à lui comme un trésor que je n’ai pas le droit de regarder. Je crispe la mâchoire en me rabattant dans mon siège, croisant les jambes d’un air lassé. Voir un psy est d’un ennui mortel, surtout quand vous lui promettez que tout va bien et que vous faites passer vos parents pour des anxieux de base. Le mal était au-delà d’une simple histoire de famille tordue. Plus profond, plus… Visible. Mes parents sont d’une stupidités affligeantes, me font subir leur vie minable et leur face de rat tous les jours que dieu fait, ils m’obligent à leur dire bonjour, à poser mes lèvres parfaites sur leur peau salit par la débilité…

~ Hum… Parlez moi des garçons que vous fréquentez…

~ Inutile.

~ Les garçons?

~ Non.

~ La question? Mais je tiens à en entendre la réponse.

~ Pas moi.

Sa bouche s’entrouvre discrètement à l’entende de ma voix qui c’est faite sèche. Qu’importe qui je fréquente, je te dis que le problème n’est pas là petit homme. Et puis mes histoires ne durent jamais bien longtemps. Bien sûr, ce n’est pas ma faute, combien m’ont envoyé des lettres pour me dire que notre idylle était impossible parce que j’étais trop bien pour eux? Je ne les compte plus… Comme je ne compte plus leur disparition suspecte, leur suicide bizarre… Aussi je commence à y voir clair dans le jeu de mes parents, leur fille est entouré de gens qui disparaissent, j’en déduit que soit ils pensent que c’est moi qui me débrouille pour les éliminer de ma vue, soit que… Que j’en sais rien, c’est eux le cerveau de cette opération. Bien qe cerveau, pour eux, c’est un bien grand mot.
Mais tu ne veux pas le comprendre, et moi je ne veux pas t’expliquer, parce que tu ne le mérite pas. Aussi ingrat que les autres personnes m’entourant, je préfère me tourner vers le miroir sur ma gauche pour contempler mon visage parfait.

C’est moi.
Pourquoi personne ne me ressemble?
Aussi… Belle.
Peu me comprennent, parce que pour eux je suis prétentieuse et hautaine, mais quand je leur demande de trouver un défaut dans mon physique ils sont incapables de me répondre. J’ai toujours raison, bien sûr, mais ça encore peu ose le dire. C’est ça l’être humain, toujours à jalouser les autres parce qu’ils sont mieux, plus intéressants, intelligents, beaux.

~ Qui a-t-il?, demande-t-il en se levant pour voir ce qui m’interpellait. Mais il se rassit bien vite en voyant que ce n’était qu’un miroir. Il vient du Maroc.

Je m’en fou comme de ma première dent d’où il vient son machin. Alors je lui jette un regard de glace lui faisant cligner des yeux. Et l’évidence est là, je n’ai rien à faire ici. L’entretien est fini, je me lève d’un geste gracieux, le laissant un instant surpris, mais il ne lui faut qu’une seconde pour suivre le mouvement et se retrouver en face de moi. Son parfum me saute au nez, fort, il m’en ferait presque pleurer les yeux, je tourne d’ailleurs la tête en plaquant une main sur son torse pour le repousser.

~ Changez de parfum… soufflé-je.

~ .. Nous… Nous n’avons pas finis! Je vous demande de…

~ Citez mes petits amis? Mais chéri, le rendez vous est pour moi totalement terminé. Je peux jouer le jeu que mes parents m’infligent mais il y a des degrés de tolérance. Tu es un mauvais psy, craché-je en le poussant de mon chemin. Peu cher, et totalement inutile, subjugué par ce que je suis. Mes copains… Je n’en ai pas! C’est aussi simple que ça.

Je me tourne vers l’homme, figé, ouvrant désormais la bouche sans honte, les yeux écarquillés sur moi qui pose la main sur la poignée. Ferme la bouche ducon, ou tu vas gober les mouches.

~ Pourtant si tu étais meilleur… Si tu étais comme moi, tu verrais que ce n’est pas ça le problème. Enfin, j’imagine que pour que tu t’en rende compte il faudrait flécher le chemin de la réponse ou même que je t’en fasse un dessin.

~ Je ne vous permet pas! Mais je comprend votre peine quant à cet entretien je…

~ Chut! Je me demande bien ce que mes parents t’on dis pour que tu sois aussi borné!

Tous les psy c’est la même, ils arriveraient à vous trouver un problème là où il n’y en a pas. Le problème, c’est mes parents bien évidement, pas moi! Ils étaient inutiles, totalement inutiles. Je leur faisais tout, surtout à mon père. Ses comptes, j’entretenais sa foutue entreprise. Je lui faisais gagner toujours plus d’argent et il me remerciait à m’envoyant voir le psychologue du coin qui vient à peine de se rendre compte de sa vocation… Recalé deux fois, célibataire, avec un tic à l’œil, un tic de nervosité, répétitif, chiant. Ca m’étonnerait pas qu’il n’ai jamais connu la chaleur du corps d’une femme, alors qu’il ne m’apprenne pas la vie cet abrutit.

~ Parlons franchement, parlons bien Monsieur Cushing. Je vais partir maintenant, l’entretien finis ou pas, qu’importe ce que vous pensez de moi. Je…

~ Vos parents ont raison! Vous êtes une garce prétentieuse…

Je déglutie. Pa… Pardon? Il joue à quoi? Il essaie de provoquer une réaction chez moi? Il veut voir si je me défend ou bien si je laisse couler? Salopard! Mes parents ont tord! Et tu le sais, sinon…
Il allait me le payer! M’insulter, moi, sans aucune retenu… Je l’ai en travers de la gorge et mes pupilles qui le fusillent le lui font clairement comprendre. Pourtant je ne dis absolument rien en claquant la porte derrière moi. Je trouverai bien une solution pour qu’il regrette de m’avoir dit une telle abomination.

C’est à contre cœur, cela va de soit, que je regagne l’appartement à mon père. Il est peut être le plus cher de la ville, les boiseries sont superbes, il est assez spacieux, mais je ne trouve pas ma chambre assez grande… Nous avons déménagé ici voilà quelques années pour que je puisse être plus proche de l’université. Bien sur, mon paternel c’était senti obligé de me suivre… Il me dérange ce con à toujours être dans mes pattes, il faudrait que je foute le feu à sa piole un de ces quatre.
Pour voir.
Pour rire.

~ Tu rentres tôt! Raconte!

Mon père qui me saute dessus dès que j’ouvre la porte. Je répond pas, trace mon chemin d’un pas lent. Comment lui dire que je déteste son psy autant que lui et que si j’avais pu je lui aurait fais manger sa cravate par un endroit incongru. L’ignorer, c’est-ce qu’il y a de mieux à faire, sinon il va commencer à entamer la conversation et… Hum, je ne veux pas converser avec lui.

~ Tu as reçu une lettre! Mais raconte si tu veux l’avoir…

Volte face. Mes pupilles transpercent les siennes et tue son sourire niais. Un mur de glace se forme entre nous et il me jette l’enveloppe aux pieds. IL ME LA JETTE! Je ne suis pas son chien que je sache! Restant un instant fiché par son geste déplacé, je finis par ramasser ce qui trône à mes pieds pour partir d’un pas colérique vers ma chambre. La porte claque, l’enveloppe se voit atterrir sur mon bureau alors que je pose les yeux sur le magnifique papier à lettre. Enfin quelque chose à mon image qui arrive dans la boite à lettre.

~ Blablabla… La chaîne principale met en place un jeu regroupant des jeunes talents et VOUS en faites partis… Blablabla… Nous avons été charmé par vos qualités dans tous les domaines!

Je ne suis pas stupide… Je trouve ça louche, mais… Ils ont su reconnaître que j’étais bourrée de qualités exemplaires, ils méritent que j’accepte leur rendez-vous. Du moins, ils méritent que je m’y rende, demain matin, dans un trou paumé. Sûrement pour ne pas que les gens me voit en compagnie de célébrités, ou bien pour éviter les paparazzis… Je n’en sais rien, mais je suis emballée, me remaquille légèrement et file dîner en ville. Seule.

Dans mes songes, je repense à ma journée, forte en émotions. Et c’est sûrement pour cette raison que, distraite, je percute quelqu’un, un homme dont je ne prête qu’une brève attention, m’excusant doucement avant de m’installer à la terrasse d’un café. Mieux vaut être seule que mal accompagné comme ont dit. La soirée se passe donc, je rentre chez moi à une heure raisonnable, met mon réveil pour le lendemain matin et m’endort paisiblement.

Je suis réveillé avant l’heure… Et prête en une petite heure, cela me permet de traîner un peu avant d’appeler un taxi et filer au lieux du rendez vous. Evidement il n’y a encore personne… Je jette un œil sur ma montre d’un air vexé avant que je n’entende des bruits de pas. Enfin! On ne me fais pas attendre à moi!

Mais avant que je le cris on plaque sur ma bouche un tissu imbibé d’éther.

Admin Messages : 371 Age : 43 Péché : La Paresse

Que de lecture pour une première fiche.
Tu es validée, ô splendide créature.
Va éblouir les lieux de ta présence. Wink