Taylor Gordon (Achevée)

Admin Messages : 371 Age : 43 Péché : La Paresse

I - IDENTIFICATION

NOM : Gordon
Prénom : Taylor
Age : 28 ans
Date de naissance : le 11/03/1981
Statut : Invité
Pêché prédominant : La Paresse

II - QUI ETES VOUS ?

- Physique :

Me décrire ? Pourquoi ? Une photo ne suffit pas ? Vous m'avez devant vos yeux, c'est bien assez, non ? Non ? Bon, d'accord...
Je me présenterais comme quelqu'un d'assez grand, un mètre quatre-vingt trois aux dernières nouvelles. Je ne suis ni un géant, ni un nain, dans la moyenne et cela me convient. Je n'aime pas sortir de la masse. Être différent implique un effort sur soi pour accepter les choses, les gens... Je ne suis pas de ceux qui bougent pas plaisir. Me déloger d'un endroit est difficile ou une nécessité contre laquelle je ne peux m'opposer. Néanmoins, ma carrure reste svelte et parfaitement sculpté malgré mon oisiveté. Je crois que mes gènes sont responsables. Ma famille est composée de gens minces aux os fins.
De ce patrimoine, j'ai également hérité de mes cheveux châtains clairs. Je ne porte pas beaucoup d'intérêt à mon aspect physique mais je dois avouer que les reflets blonds causés par le soleil me conviennent pas mal. Mes yeux, quant à eux, sont clairs, entre le bleu et le vert, le marine et le gris.
Mon regard donne toujours l'impression d'être plissé, sans doute car je réfléchis beaucoup. Le sérieux s'est ancré à mon faciès tout comme le mystère...
J'ai un côté Robinson Crusoé. Ce n'est pas que j'apprécie la barbe plus que cela mais c'est un atout charme indéniable qui s'allie parfaitement avec le peu d'entrain que je montre face à un rasoir.
De mon style vestimentaire, je ne peux dire grand chose. J'entretiens le mythe de l'aventurier qui a tout vu et tout fait. L'homme blasé de ses découvertes affectionne la farniente.
Belle vitrine, non ?
Certes je ne fais que le minimum. Au final, ce n'est pas la mode qui me fait mais l'inverse. Peu m'importe que ma chemise n'ait pas tout ses boutons d'attachés, qu'une manche soit relevée et pas l'autre... Ce ne sont que des détails insignifiants. Je me contente de peu: un jean, un haut.
Toutefois je confesse posséder deux-trois bijoux dont je ne me passerais pas. Je me sens nu sans un collier autour du cou, sans ma bague au doigt et ce bon vieux bracelet au poignet.
A croire qu'à mes heures je suis coquet. Je me dois de préciser qu'ils ne se détériorent pas à l'eau. Une fois accrochés à moi, je n'ai nullement besoin de les ôter.
Est-ce-que cela fait de moi un homme négligé ? Peut-être... Je ne suis pas crasseux, je ne suis pas parfait, je ne suis qu'un mec.

- Caractère :

Hum... Comment dépeindre mon caractère ? C'est une question difficile. Je ne pense pas qu'on puisse se juger soi-même. A coup sûr, l'hypocrisie et la fausse modestie viendront s'insinuer dans mon portrait... Toutefois, je veux bien tenter l'exercice pour votre bon plaisir.
Je ne suis pas quelqu'un de discret. Je crois posséder un certain charisme. En fait, j'en suis persuadé. Le temps me l'a démontré. Je n'entreprends que peu de choses mais je les accomplis avec brio. Je me considère comme une personne perfectionniste. Je suis consciencieux dans mes tâches et une fois impliqué, je ne peux m'empêcher de donner le meilleur de moi-même. J'aime garder le contrôle de mon environnement. Cela se perçoit dans tous les aspects de mon existence. Côte boulot ou côté coeur, ma passivité n'est que la façade de ma vision globale et précise des situations. Comme toute bonne technologie, je possède un mode veille et je l'exploite à merveille.
Mes actes font-il de moi un manipulateur ? Je ne pense pas. Je n'ai pas un mauvais fond. Je ne suis pas un ange, nous sommes d'accord. Pourtant, je ne fais rien qui blesserait autrui. Pourquoi me direz-vous ? Parce qu'en général, je ne fais rien tout court.
Mon plus grand défaut est ma paresse. J'ai réussi ma vie très jeune. Dès lors j'ai pu me construire une vie confortable, à l'abri du besoin. J'ai un sens accru des affaires. Je suis le requin des finances.
Le gourou des produits dérivés. Oh, évidemment parfois, il m'arrive de rempiler pour donner des conseils, réparer les bourdes de mes employés. Cela arrive rarement. Je délègue pas mal.
On n'embauche pas les gens pour qu'ils restent inactifs... Leur admiration pour moi n'y changera rien. Car, oui, aussi surprenant soit-il, les gens bavent devant ma réussite. Je ne peux pas dire que je la dois à un travail conséquent de ma part. Les événements se sont enchaînés rapidement. Un concept, un investisseur, un bénéfice, des actions... Je suis un homme créatif. Intelligent, naturellement, et ingénieux. Si je devais me définir rapidement je dirais que je suis un mélange de Tom Sawyer et de son ami Buck. J'aimais lire ces deux là. Je suis un rêveur. Certes, je fais preuve de cynisme ou de légèreté mais je reste un éternel optimiste. Pour être franc, je le cache souvent par mon défaitisme trop pessimiste... C'est faire preuve d'humour d'agir ainsi, je crois... Je me le persuade, du moins.
Les parasites qui envahissent mon espace vital ne peuvent me cerner convenablement. Je suis comme le renard du Petit Prince, il faut de la patience et de la tendresse pour m'apprivoiser. Le premier pas pour obtenir ma sympathie reste tout de même la préservation de mon sommeil. Aussi contradictoire que cela puisse être, je suis insomniaque. Il m'arrive d'être taciturne et lunatique dans ces cas là. Je ne sais jamais quand la fatigue me surprendra. Je ne tente pas de justifier le tire-au-flanc que je suis mais cela explique la nécessité que j'éprouve à devoir m'échouer sur tout meuble moelleux et confortable.
N'y voyez pas du potentiel perdu. Mes heures passées à la flânerie enrichissent mon esprit. A fixer les hauteurs, on en devient philosophe et cultivé. Je lis énormément, la culture musicale et cinématographique n'a aucun secret pour moi. Je suis l'expert de vos rêves. Avec moi, pas besoin d'acheter de programme télévisuel ! Je ne prends pas d'espace, je me contente d'un repas par jour minimum, je peux faire une superbe décoration humaine et je paye mon loyer sans retard.
Alors, honnêtement... Vous me prenez ?

- Informations supplémentaires :

Je sens bon. Si, si, c'est vrai.
Je sais faire le moonwalk.
Je peux imiter le cri du lion.
Je sais dégrafer un soutien-gorge si rapidement que la demoiselle en est toujours surprise. Hé hé.
Je ne bois pas de café.
Je fume comme un pompier

III - MAIS ... AU FAIT ...

- Personnalité sur l’avatar : Chad Michael Murray
- Ce qui a poussé votre inscription : Je suis un peu admin alors bon...
- Avez- vous des critiques à faire ? Hum.. nah.

Admin Messages : 371 Age : 43 Péché : La Paresse

< Histoire >

Qui suis-je ?

Je suis né le onze mars de l'année quatre-vingt une. C'était une belle matinée d'hiver. Le soleil brillait, les oiseaux chantaient. Ma mère portait un ensemble lavande, mon père un costume chic pour accueillir de la meilleure des manières le messie que je serais.
Jolie introduction, n'est-ce pas ? Bande de naïfs...

Je suis né le 11/03/81. Je ne connais pas les détails de ma naissance, à l'époque je n'étais qu'un réceptacle sans conscience des choses. Ce que je sais, c'est que dans la grand loterie du destin, je suis plutôt bien tombé. Mes parents m'aimaient. Ils ne roulaient pas sur l'or mais notre train de vie était confortable. Je suis fils unique. Je n'avais pas à partager mes affaires et j'obtenais sans mal ce que je désirais, surtout de ma mère. C'était une femme adorable. Elle avait toujours souhaité un enfant mais de nombreuses fausses couches entravèrent ce désir, jusqu'à ma venue.
Mon père, quant à lui, me rappelait ses repentis qui tentent de faire face malgré tout. Nous n'avons jamais été très intimes. Nous étions proches, cela va sans dire, seulement nous ne nous égarions, à aucun moment, dans les confidences.
Son travail n'aidait pas à renforcer nos liens. Il s'absentait beaucoup. Je suis resté le fils à sa maman.

Elle ne supportait pas l'idée de me perdre et m'assistait constamment pour mieux m'emprisonner. Je ne le lui reproche pas. J'ai abusé de la situation. Je l'aimais mais bien vite, j'ai fait d'elle une bonne à tout faire. J'admire la patience avec laquelle elle supporta mes caprices. Avec les années, le manque de reconnaissance et les surnoms taquins fusèrent. « La vieille » par-ci, « Bobonne » par-là...
Je suis un fils ingrat... Je ne peux m'empêcher de rire en y repensant. Ma mère était une sainte.
Toutefois il y a un seul domaine où elle a toujours su se montrer intransigeante: les études.
Je n'y mettais pas beaucoup d'entrain mais il arrive que certaines personnes aient des facilités pour telle ou telle inutilité. Je fais partie de ces heureux glandeurs.

J'ai compris vers mes dix ans que les mathématiques seraient de fidèles alliées. Je ne peux pas l'expliquer, c'est ainsi. Les chiffres m'aiment. Je me passionnais alors pour les sciences. Puis vint le temps de l'informatique. Glorieuse période. Je ne suis pas un mauvais gars, mais je sombrais rapidement vers le piratage. Le genre de défi que toute personne cérébrale aime relever, sans avoir à bouger de sa chaise. Je me débrouillais pas mal. J'étais doué. Je le suis toujours.
J'égalais les maîtres. Tant et si bien qu'à mes dix-huit ans, après un rapide apprentissage en management, mon entreprise vit le jour. Mes connaissances serviraient la bonne cause. Les propriétaires des sites que je visitais autrefois, me payais maintenant pour contrer les malins dans mon genre.

Les affaires flambèrent. C'était déroutant et si exaltant. Ce fut probablement la période de ma vie où je fus le plus actif.
Oui, mais voilà, tout n'est jamais rose. Tandis que mon compte financier se portait de mieux en mieux, mes parents, eux, dépérissaient. La vieillesse... Ce mal éternel. Leur vitalité se flétrissait. Je les savais unis mais de là à penser que leur couple resterait soudés même dans la maladie, me surprit.
Ma mère contracta un cancer incurable, mon père s'affubla de la maladie de Parkinson.
Je trouvais épatant leur capacité à conserver leur joie de vivre alors que leurs malheurs atrophiaient la mienne. Mon moral au plus bas, je déléguais mes responsabilités aux autres.

Ma boîte fut dirigée par un homme de confiance que j'assistais périodiquement et mes géniteurs furent placés dans une clinique privée. Les visites s'espacèrent au fil des mois. Je ne supportais pas la déchéance. Je me complaisais dans mon inactivité, me satisfaisant de mes acquis. Ils moururent ensemble. Une mort préméditée. Être ensemble jusqu'à la fin ne rimait qu'avec suicide. Je ne compris pas cette décision. Je n'avais pu leur dire au revoir et me retrouvait à vingt quatre ans, seul au monde.

Je n'avais qu'eux comme famille. Je n'ai pas de moi l'image d'un père potentiel. Je n'ai pas cette fibre paternelle. J'aime les femmes, les côtoyer, exploiter leurs sentiments...
Je ne suis pas un Don Juan, ni un type fiable à vrai dire. Certes quelques relations sérieuses jonchent mon parcours d'irréductible mais je ne garde d'elles que de bons souvenirs. Mes amis me suffisent. Oh, bien sûr, je les compte sur les doigts de la main. Une vie sociale trop remplie nécessite une implication dont je suis incapable. Participer aux fêtes, donner des nouvelles...
Mes proches savent qui je suis, c'est suffisant. Ils m'acceptent ainsi.

Toutefois je suis assez curieux de nouvelles découvertes. Est-ce pour cela que je ne me suis pas méfié en recevant cette lettre ? Ma popularité au sein de mon business m'a fait croire que la semi-célébrité en moi ferait un parfait candidat. Ni une, ni deux, j'ai choisi d'y participer.
Un changement d'air ne me ferait pas de mal. Les gains ne m'apporteraient rien de plus. A ce niveau, je ne suis pas à plaindre.

Le rendez-vous était fixé au petit matin. Un bagage avec le strict minimum avec moi, je me présentais au lieu dit. Comme souvent en Angleterre, la brume englobait le décor. Patientant sur l'embarcadère du petit port, je pus distinguer une silhouette s'avancer. L'ombre n'était pas rassurante. Je ne pourrais pas l'expliquer mais ma confiance s'amenuisait au fil des minutes. Mon esprit vagabonde tellement que je ne peux éviter la paranoïa. Et pourtant...

Pendant que mon attention se limitait à la personne face à moi, un baroudeur au visage figé, une main se saisit de mon épaule et je reçus le plus beau crochet de ma vie. Sonné, mon honneur me força à tenter la contre-attaque mais ces deux types... A coup sûr, des boxeurs...
Autant dire que je pris la raclée de ma vie avant de tomber dans au sol. Ils me portèrent alors je ne sais où. Par la suite, je perçus vaguement un moteur qu'on met en marche, un nom qu'ils marmonnèrent... Sins, me semble t-il et je m'évanouis comme le pauvre mec qui se fait avoir lamentablement...

Vie de rêve, me voilà...