Sujet: Nathaniel Cayne -Dandy à ses heures perdues- Sam 22 Aoû - 18:05
I - IDENTIFICATION
- NOM : Cayne - Prénoms : Nathaniel Elias - Surnoms : Le Dandy / Nate (pour les intimes) - Age : 25 ans - Date de naissance : 12/10/84 - Statut : Invité - Pêché prédominant : Luxure
II - QUI ETES VOUS ?
Je me réveille doucement d’un long songe. A mes côtés, je trouve une chevelure blonde, une peau halée et un souffle régulier. Où suis-je déjà ? Ah oui, chez Mademoiselle Harper, la journaliste. Pas mal…J’avais sorti le grand jeu pour la séduire et la nuit a été…comment dire…mouvementée. Oui c’est le mot. Un déluge de violents plaisirs. Une tendre agonie en somme. Je me lève sans faire de bruit, avec la discrétion que me confère mon corps élancé. J’enfile un caleçon et je pénètre dans la salle de bain en titubant légèrement sur mes longues jambes imberbes. J’atteins l’interrupteur et je peux enfin me regarder devant une glace qui reflète un jeune homme de vingt-cinq ans, de grande taille, aux cheveux bruns courts en bataille, au visage marqué par quelques cernes sous les yeux. L’homme que je contemple a un regard pénétrant et d’un vert brillant qui fascine admirablement ses proies d'un soir. Ses sourcils sont expressifs et je m’amuse d’ailleurs à en arquer un afin de conférer à mon visage un air dubitatif. Mes lèvres charnues forment un sourire en coin coquin et absolument charmant. Je déverse de mes mains masculines un peu d’eau sur cette figure, nettoyant fourbure et lassitude. J’ai l’air d’un ado hautain et insouciant, à qui la vie réserve encore bien des surprises. Je reviens finalement dans la chambre après cette brève toilette et je retrouve mes vêtements éparpillés un peu partout. « Houlà ! » me dis-je intérieurement, essayant de remettre de l’ordre en silence. La nuit avait été visiblement rude…Je revêts un pantalon de toile noire ainsi qu’une chemise blanche un peu froissée. Je noue une cravate noire autour de mon cou avec le réflexe d’un expert en la matière. J’étais passé maître dans l’élégance et le raffinement depuis bien longtemps, depuis le jour, je dirais, où j’ai pu choisir mes propres habits. Je suis né en costume m’a-t-on dit un jour, ce qui me vaut le surnom de Dandy. Mon allure est toujours recherchée, il y a toujours une pointe d’excentricité. Par exemple, je sors à présent de ma poche une vieille montre à gousset qui m’indique l’heure : sept heures du matin. Je la range en réajustant la chaîne de métal sur le côté droit de mon pantalon. Et la touche finale, évidemment, le chapeau. Je sors de l’appartement sans un bruit, en laissant ma carte de visite sur le lit. Puis je prends l’ascenseur qui me mène au garage. Ma voiture de sport m’attend et je m’engouffre à l’intérieure, retrouvant une bonne odeur familière de tabac. Je démarre au quart de tour et m’enfuis comme un voleur…
Vous ai-je déjà raconté que j’avais un fan club à Las Vegas ?
J’entre dans la vaste entrée du Bellagio, un hôtel connu pour ses fontaines qui font un show en musique régulièrement dans la journée. Je parcoure du regard le coin casino et vais m’installer à un bar. Déjà, trois femmes fatales se dirigent vers moi. Je prends un air nonchalant sur le coup. Et je leur demande : « Vous désirez ? » en haussant les sourcils, imposant. Mon charisme est naturel et je connais toutes les ficelles d’une séduction réussie. Nous nous affrontons du regard puis elles pouffent de plaisir. J’apprécie provoquer mon entourage afin d’observer leurs diverses réactions, je suis altier, voire arrogant. On se connaît depuis quelques mois déjà. Je viens souvent ici à dire vrai. A leur tour de m’interroger : « Alors, du neuf Nate ? Tu prends un verre avec nous ? - Assurément mes dames, c’est toujours un plaisir avec vous ! »
Un sourire séduisant fendit mon visage. Tout dans la démesure, comme cette endroit je me permis de m’allumer un cigare d’une excellente marque. « Le Dandy doit aspirer à être sublime sans interruption, il doit vivre et dormir devant un miroir ». Ce que je fais, à plein temps. Je m’égare un peu, sondant mon environnement et je me penche légèrement sur la table en verre qui reflète alors mon visage de beau garçon. Satisfait de mon inspection, je me cale plus profondément dans mon fauteuil, en gardant ce sublime sourire sur mes lèvres qui, de temps à autre, rejettent la fumée provenant de mon cigare. Un serveur nous amène nos consommations. Pour moi, c’est un whisky irlandais. Que du bonheur ! Je le savoure tout en faisant la discussion à ces jolies perles. La subtilité avant toute chose. Admirez le spectacle ! « Dis-nous, Nate, quelle a été ta dernière victime ? - C’est vrai ça ! En l’espace de trois mois, tu as sûrement dû en amener dans ton lit d’amourrrr… - Pfff, soupiré-je, pas le moins du monde agacé, seulement un peu las de ces histoires de cœur. Je mène ma vie à bon train, vous le savez, n’est-ce pas ? Aucune ne me résiste ! J’entre dans n’importe quel bar et je suis aussitôt une cible potentielle. Mais moi, j’aime chasser et je ne prends que les meilleures au classement. Les surprises, le meilleur ! Et donc, dernièrement je me suis dégoté une jolie blonde, une journaliste qui traînait un peu trop autour de mes affaires et…je lui ai réglé son compte en un rien de temps. - Ne nous dis pas que tu as sorti le grand jeu pour elle ?! - Bien entendu. Cela vous étonne-t-il ? - Oh, eh bien, moi, j’aurais bien aimé être à sa place…songea tout haut l’une de mes interlocutrices. - Une autre fois peut-être ! » Sur ce, je me lève après avoir avalé mon verre cul sec, puis je tasse le reste de mon cigare dans un cendrier et je mets les voiles pour le meilleur et pour le pire, très certainement.
#- Quelques hobbies que j'affectionne : je dessine des monuments, des bâtiments, des ponts, tout ce qui a un rapport à la construction. J'aurais aimé être architecte à mon humble avis. Je ne suis guère mauvais en portraits. Je pratique l'escrime régulièrement dans un centre sportif. J'aime la vitesse, les voitures chères et de sport. Je peux rouler pendant des heures jusqu'à trouver un endroit où il pleuve et je m'arrête sur le bord de la route pour écouter le son étouffé s'écraser sur les vitres de ma bagnole. Je compose parfois quelques mélodies à la guitare, j'ai écrit quelques chansons dans ma jeunesse. Je m'instruis en lisant beaucoup. Je peux passer quelques nuits blanches dans un bouquin, sauf quand il y a une jolie fille dans les parages.
#- Mon type de filles : Alors, grande question dont l'intérêt est infini. Les filles de caractère me plaisent. Celles qui ont de la répartie, qui me séduisent par la parole, autant que par leur beauté enchanteresse. J'aime ensorceler ce genre de filles qui ont une personnalité forte. Je n'aime pas les filles faciles, sachez-le. Il me faut toujours un challenge pour dire : le jeu en vaut la chandelle.
- Histoire:
« Maman ! » ma voix s’éteint dans le lointain. J’ai dix ans. Nous sommes le douze octobre à New York, le jour de mon anniversaire. Mes parents ont organisé une grande fête pour moi et je suis au centre des attentions. Mes petits camarades sont là ainsi que toute ma famille. C’est l’heure d’ouvrir mes cadeaux…Je trouve une petite voiture de collection, un chapeau haut de forme –j’en avais toujours rêvé, un jeu de tarot, des pétards, un nouveau vélo, quelques jeux vidéos pour ma game boy –Castelvania entre autres, …lorsque j’entends un cri de femme, celui de ma mère. Elle hurle…de douleur. Puis un coup de feu et…place à l’obscurité. Je n’entends plus rien. Je ne vois plus rien. Je suis entré dans mon monde aseptisé. Depuis cette tragédie, j’ai cessé de pleurer, plus une seule larme, ni de douleur, ni de tristesse. Ma vie a perdu ces bases cette après-midi là. Mon père a tiré sur ma mère dans un accès de folie pure. Il avait trop bu et a tué sa propre femme devant presque toute sa famille et surtout, devant son fils qui lui voua bientôt une haine surdimensionnée. Je ne supportais pas de vivre en compagnie de cet homme. Je l’ai dédaigné, je ne le considérais plus comme mon géniteur. Il n’était qu’un mec parmi d’autres mecs, insignifiant en somme. J’ai voulu sa mort, j’ai voulu qu’il souffre autant que je souffrais. Au fond, je ne comprenais pas tout. Mon père souffrait lui aussi j’imagine. Il devait regretter son geste puisqu’il s’est suicidé, un mois plus tard, me laissant l’héritier d’une immense fortune. Mon parrain me prit en charge sous l’accord de mon grand-père, trop vieux pour s’occuper de moi. Je devins un homme plus vite que je ne l’aurais voulu. A mon entrée au lycée, j’étais déjà estimé comme Le bourreau des cœurs. J’ai fait souffrir un nombre incroyable de filles. J’avais déjà connu mon éveil sexuel et le plaisir que cela me procurait me faisait oublier les soucis de mon passé. Je devins un vrai dingue, touchant aux drogues, j’étais dépendant de la gent féminine. Ma virilité n’avait pas de prix et cherchait à se satisfaire plus que nécessaire. Mes premières grosses orgies remontent à l’époque de l’université. J’étais très populaire sur le campus de Tuft University, à Boston. J’étais l’incube de ce nouveau monde d’étudiants. Je me noyais dans mon propre jus. Cependant, je pris conscience que ma vie n’était pas parfaite. Je connus l’amour du jeu avant de reprendre la gestion de la fortune de ma famille à l’âge de vingt et un an. Mon âge d’or. J’appris à rentrer davantage dans le moule pour subvenir à mes besoins et arriver toujours à mes fins. Je tenais une entreprise très importante, la compagnie Cayne. Une banque plus précisément. J’étais un homme plein aux as et surtout qui ne se privait pas des plaisirs de la chair. Ma vie se résume aujourd’hui ainsi : levé tôt dans une chambre inconnue, sûrement l’une de mes conquêtes d’un soir. Puis je me trouve un Starbucks et je prends un café accompagné d’une viennoiserie. Ensuite, je vais au bureau, je bosse comme un dingue et je passe la nuit à faire la tournée des bars. Je me trouve une « compagne », on s’amuse bien et rebelote. Ma vie n’est enviable par personne, mais je m’en contente comme je le dois. Finalement, quelque chose, un élément perturbateur intervient dans ma vie. Une invitation d’un dénommé Sins à un jeu dont les règles restent mystères. « Un cadre idyllique, nourriture à volonté, du people ». Voilà, c’est clair, ce serait de bonnes vacances…et peut-être de nouvelles victimes en perspective. Je me rends au lieu dit. Les docks de la grosse pomme. Je me demande pourquoi. Je me suis posé quantité de questions, plus invraisemblables les unes que les autres. Tout cela est insensé. Puis, un vrombissement de moteur et une voiture noire débarque. Un claquement de portière, je m’approche. Je dis : « Ah ! Il était temps ! Ça ne se fait pas trop de faire attendre vos invités ! ». Je n’ai pas le temps de faire un geste qu’un homme que je distingue à peine dans l’obscurité me balance un coup d’enfer sur la tempe. Je m’écroule aussitôt, sonné. Sympathique accueil. Et maintenant, le voyage peut commencer mes amis ! On m’emmène je ne sais où et puis, plus rien. […]
III - MAIS ... AU FAIT ...
- Personnalité sur l’avatar : Hayden Christensen - Ce qui a poussé votre inscription : Le scénario m’a semblé recherché et je n’ai a priori pas fait d’erreur à ce sujet. Le design est sympa. - Avez- vous des critiques à faire ? Non, aucune.
Dernière édition par Nathaniel Cayne le Sam 22 Aoû - 20:33, édité 1 fois
Mara Donovan Admin
Messages : 75 Péché : La gourmandise
Sujet: Re: Nathaniel Cayne -Dandy à ses heures perdues- Sam 22 Aoû - 18:37
Wow... je suis bouche-bée, et sérieusement jalouse de la qualité de ta plume XD Le règlement est signé, tous les éléments sont respectés, alors c'est avec grand plaisir que je te valide et te laisse entrer dans le grand domaine de Sins! Bienvenue parmi nous ^^
Oh faut je le redise: J'adore ta plume!
Nathaniel Cayne
Messages : 48 Age : 39 Péché : Luxure
Sujet: Re: Nathaniel Cayne -Dandy à ses heures perdues- Sam 22 Aoû - 20:40
Je me répète, mais merci belle demoiselle cela me réconforte dans le choix que j'ai fait, celui d'avoir pris du temps pour écrire cette fiche. (je dois être dandy dans l'âme)
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Sujet: Re: Nathaniel Cayne -Dandy à ses heures perdues-
Nathaniel Cayne -Dandy à ses heures perdues-
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Sujet: Nathaniel Cayne -Dandy à ses heures perdues- 
Sam 22 Aoû - 18:05
cela me réconforte dans le choix que j'ai fait, celui d'avoir pris du temps pour écrire cette fiche. (je dois être dandy dans l'âme)
