Aaron McCandless [ Terminé ]

- NOM : McCandless
- Prénom : Aaron
- Age : 28 ans
- Date de naissance : 11 Mai 1981
- Statut : Invité
- Pêché prédominant : L'Envie






- Physique (5 lignes minimums) :

Bon, puisqu’il faut s’y coller ... Je fais, a vu de nez, un petit mètre soixante quinze. Ni trop grand, ni trop petit, ni trop maigre, ni trop gros. Bref, un parfait exemple de banalité. Pourtant j’aimerais bien faire quelques centimètres de plus, mais enfin ...

Pas ou peu sportif, je me force parfois à m’adonner au maintien de ma forme physique grâce à des exercices quotidiens, pourtant Dieu seul sait combien je hais perdre mon temps à ça alors que j’ai mille et une autres choses à faire. Enfin je suis quand même conscient qu’il faut en passer par là pour avoir une bonne image.

En parlant d’image ... J’arbore le plus souvent une barbe de plusieurs jours, que je rase parfois du jour au lendemain, comme ça. Mes cheveux ? Ils sont généralement assez long et épais ... Niveau vestimentaire je me contente le plus souvent d’un t-shirt et d’un jean, généralement assez sombres.

Quoi d’autres ? Ah, mes yeux ... En fait non, mes yeux n’ont rien de particulièrement intéressant : ils sont marrons, comme celui de la plupart des gens. Bref.

- Caractère ( 10 lignes minimums):

Le trait dominant de mon caractère, selon moi, serait la curiosité. Si je ne suis pas sportif, je suis bien quelqu’un de « cultivé », ou du moins plus que la moyenne. Je lis beaucoup, je m’instruis beaucoup. L’Art, l’Histoire ou bien la Littérature m’intéressent. Je suis un touche à tout. Musicalement, par exemple, j’aime aussi bien du bon rock qu’un morceau de classique. J’aime aussi la politique. Fut un temps je rêvais de devenir politicien, m’imaginant sauver le Monde grâce à mon talent. Talent que je n’avais pas spécialement, en fait. Désormais, je préfère écouter que parler. Il y a très peu de sujets qui ne m’intéressent pas, et même si la discussion ne m’attire pas spécialement j’écoute quand même, rien que pour absorber de nouvelles connaissances.

Mon plus gros défaut, selon mes proches cette fois, serait ma jalousie. Du moins ma jalousie envers mon « demi-frère ». Ce chien. Moi je ne pense pas être jaloux, je le hais, c’est tout. Je le hais de tout mon être, de tout mon cœur. Je le hais. Je le hais. Pourquoi ? Ah, la bonne blague. Il m’a tout prit, ce salaud. Mais il ne paye rien pour attendre, ça c’est certain. La vengeance est un plat qui se mange froid, comme on dit.


Bref, à part ça je pense être quelqu’un de particulièrement malin, je suis généralement calme et serein. Sauf quand il m’arrive de songer à mon cher « demi-frère ». Pourtant je ne suis pas quelqu’un de violent, même si envers lui ma perfidie sera sans bornes.
La douleur physique n’est rien comparée à celle qu’on peut engendrer par le cœur.


- Histoire ( 20 lignes minimums):

Boum. Je m’écroule comme un soulard qui aurait bu un dernier verre de trop. Je suis encore conscient, je l’entends ce salaud. Il commence à me traîner puis ... Néant. Je suis là, ou plutôt je ne suis nul part. Je ne suis plus conscient, c’est sûr. Enfin si, peut être. J’ai l’impression de rêver, sauf que la télévision qui diffuse les images de mes songes habituels semble en panne : il n’y a que du noir, partout. Mes pensées font échos dans mon crâne jusqu’à disparaître, comme emportées au loin. Dans le genre bad trip, je fais fort, là.

Après une attente interminable la « télé » s’allume. Bizarrement j’ai comme une impression de déjà vu. Troublant et dérangeant. Il me faut quand même quelques secondes pour comprendre ce qu’il se passe ... Je suis plongé dans mes souvenirs. Et celui là n’est pas vieux. C’est il y a une quinzaine de minutes environ. Je suis dans une petite rue du vieux Glasgow. Ce genre de ruelles communes à tout les pays d’Europe : étroites, sombres, humides, glauques et surtout isolées. Cette rue date surement du Moyen Age. J’attends quelqu’un mais personne ne semble venir ... Ah si ! Oui, je me souviens. Un type en noir. Il s’approche d’un pas lent. Si j’avais été dans un film policier, c’est à ce moment que le gars aurait sortit son flingue pour m’abattre. Quoique je plaisante mais je ne suis pas si loin de la réalité. On parle quelques minutes, puis un autre gars arrive par derrière et me fous un gros coup de matraque dans le crâne. Je tombe, ma tête touche le pavé. Game Over. L’image se fixe comme un arrêt sur image sur mon cadavre gisant au sol. Puis soudain la scène défile mais en arrière, comme si on rembobinait un film. Ma journée défile à l’envers, puis ma journée d’avant, puis celle d’avant encore, jusqu’à la semaine d’avant. Puis le cours normal des choses reprend.

Cette fois je me vois dans mon appartement. Je rentre du boulot avec le courrier à la main. J’ouvre les premières lettres du tas. Des factures à la con, des publicités à la mord moi le nœud, bref rien d’intéressant. Jusqu’à ce que je tombe sur LA lettre. Un cachet de cire rouge en guise de fermeture, il ne m’en faut pas plus pour mettre ma curiosité en appétit. Je m’empresse d’ouvrir et je lis.

« Cher Mr.McCandless,
J’ai l’honneur de vous annoncer que vous avez été sélectionné pour partager à notre prochain jeu. Pour cela il vous suffira de vous présenter dans une semaine afin que notre ... personnel vous conduise sur les lieux.

Vous vous demandez probablement ce que vous pouvez gagner à participer ? C’est simple. Je crois savoir que vous avez quelques ... différents avec un membre de votre famille. Votre demi-frère, c’est bien ça ? Bref, sachez qu’il sera lui aussi présent et que ... »

Pas le temps de finir, le temps remonte encore. Cette fois ci le temps défile bien plus vite. Ce n’est plus des jours que je remonte mais des mois, des années. Stop. J’ai remonté à peu près douze ans ! Au début j’ai du mal à reconnaître à quel moment de ma vie je suis, pourtant la mémoire me revient très vite. C’est un jour d’été, j’ai 16 ans et je suis en vacances. Pour la deuxième fois de l’année je vais voir mon père. Enfin si on peut appeler ça à un père : absent 350 jours par ans, ce n’est pas très facile pour tisser des liens. Certes quand il revient il a les bras chargés de cadeaux, mais aucuns jeux videos du monde ne pourra remplacer cette frustration et cette haine qui naît en soit lorsque son propre père nous fuit. Il a soit disant du boulot mais je ne suis plus dupe, et ma mère encore moins. Nous savons pertinemment qu’il a une maîtresse. Bref. Ce jour là il vient enfin, après des mois d’absences. Pourtant cette fois là n’est pas comme celle de d’habitudes. Ma mère semble très troublée, je ne comprends pas pourquoi. Ca y’est, IL arrive. Pourtant il n’a même pas le temps d’arriver jusqu’à nous que ma mère s’avance vers lui d’un pas rapide pour ... lui décocher une baffe. Je ne comprends pas, je suis perdu. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Elle l’a baffé ?! Je ne comprends pas et mon étranger de père non plus. Très vite ma mère lui jette des papiers à la figure. Tout tombe au sol. Par terre j’aperçois des photos où l’on voit mon père embrasser une femme. Ce n’est pas ma mère. Quel chien ! Et encore, ce n’est pas tout. Sur une autre photo on le voit en compagnie de cette même femme et un gars de mon âge. Qui c’est ce connard ?! Je ne sais pas qui il est mais je le hais déjà. Quand j’y repense je ne revis jamais mon « père », la dernière nouvelle que j’ai de lui, c’est le testament où il s’excuse platement pour ce qu’il m’a fait, et où il fait la grossière erreur de m’indiqué le nom de l’autre bâtard. Parfait, je n’aurais pas à chercher comme ça. Il est soit disant le « fils légitime ». Peut être. Mais mort il ne sera plus rien de plus qu’une carcasse sans âme.

Le temps remonte encore, ça n’en finit plus ... Le temps ne semble plus vouloir s’arrêter, pourtant c’est bien ce qu’il finit par faire. Cette fois j’ai beau chercher je ne vois vraiment pas quel souvenir ça peut être. Je me vois, petit garçon. J’ai peut être 8 ans. Mon père est à la maison, pour peu de temps, certes, mais il est là. Poussé par je ne sais quelle curiosité, je me faufile dans son bureau. Je grimpe sur la chaise et tombe sur ses affaires. Instinctivement je me mets à faire les poches de son manteau et tombe sur son porte feuilles. Je l’ouvre. Quelques vieux tickets de caisses, un ou deux billets et des photos. Encore des photos. Je les saisis et regarde. J’y vois un petit garçon, mais ce n’est pas moi, je ne comprends pas ou je m’arrange pour ne pas comprendre, je ne sais plus. Soudain je l’entends au loin, je remets tout en ordre et déguerpis. J’avais complètement oublié cette scène. En fait cela faisait des années que je savais que ma mère et moi n’étions pas les seuls dans sa vie ... C’est dingue comme le cerveau humain est capable d’oublier pour éviter de souffrir. Impressionnant.

Mon voyage à travers le temps reprend. Plus les images défilent, plus je rajeunis. De jeune enfant je passe au stade de « bébé évolué ». Bientôt je perds l’usage de la parole, ensuite je ne sais plus marcher. Puis le temps remonte comme ça, sans fin. Je suis à la maternité, puis dans les bras de ma mère, finalement je me refais une place dans son utérus.

J’ouvre les yeux ...

- Informations supplémentaires (facultatif):




- Personnalité sur l’avatar : Emile Hirsch
- Ce qui a poussé votre inscription (design, histoire, un personnage déjà présent…) : La forte odeur de Chamallows =)
- Avez- vous des critiques à faire ? Oui, enfin peut être. Ou pas.

Yeah le petit frère. Je vois que tu m'aimes déjà.

Tout me semble ok pour ma part, c'est donc avec plaisir que je te valide.

Suis les chamallows et tu me trouveras.

Spoiler:

Oua les personnage afflut ^^ Surtout masculin ^^ Bienvenue sinon ^^